L’assainissement de l’eau en Afrique : une mission fondamentale – Partie 1/2
A ce jour, seulement 57% des habitants du continent africain ont accès à l’eau potable. Un nombre dérisoire lorsque l’on songe au caractère pourtant essentiel de cette ressource sans égale. Pour autant, l’accès à l’eau est encore aujourd’hui inconstant et difficile. Ce qui explique qu’il soit réservé par voies de conséquences aux représentants de la classe la plus aisée de la société africaine. Une situation qui fait figure de véritable scandale lorsque l’on sait à quel point que cet élément est important. Et ce tout à la fois sur le plan humain, économique et social …
Un enjeu humain absolu.
En effet nos cours de biologie ont beau être loin, impossible d’ignorer que l’eau est primordiale pour la survie de l’être humain. Du reste, le Comité des droits économiques, sociaux et culturels des Nations Unies a même développé la notion d’un véritable « Droit à l’eau » dans une communication de 2002. Un droit à l’eau que le Comité définit comme étant la possibilité de se voir offrir « (…) un approvisionnement suffisant, physiquement accessible et à un coût abordable, d’une eau salubre et de qualité acceptable pour les usages personnels et domestiques de chacun. Une quantité adéquate d’eau salubre est nécessaire pour prévenir la mortalité due à la déshydratation et pour réduire le risque de transmission de maladies d’origine hydrique ainsi que pour la consommation, la cuisine et l’hygiène personnelle et domestique ». Et l’on comprend aisément ces revendications lorsque l’on songe que l’Etre Humain est à 60% composé d’eau. Plus encore, il est communément admis que si l’Homme ne peut survivre plus de trois jours sans apports hydriques. Il n’est donc pas étonnant que de nombreux acteurs humanitaires souhaitent faire entrer le « Droit à l’eau » au panthéon des droits de l’Homme. Car l’absence d’eau menace le droit à la vie inhérent à tout être humain. Et quid de son corollaire, l’absence d’eau potable ? Si la consommation d’une eau non potable permet la survie à court terme, elle se révèle pourtant tout aussi mortelle à long ou moyen terme puisque cela peut engendrer des maladies graves. Portant ainsi à 3000 par jour les décès liés à l’ingestion d’eau non potable sur le sol africain …
Voilà pourquoi l’assainissement de l’eau en Afrique devrait être une priorité absolue et le droit à la consommation d’une eau potable acquis à tous. Sans distinction de moyens.
En outre, l’assainissement de l’eau est un enjeu crucial au plan collectif puisqu’il s’agit d’un facteur critique de développement social et économique ; comme cela sera explicité très prochainement.
Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.