Focus sur les méthodes d’irrigation.

Depuis les tous premiers instants de l’agriculture, l’Homme a été confronté à la problématique de l’apport d’eau, essentielle à la croissance des cultures. Et s’il s’est longtemps contenté de regarder tomber la pluie ; les besoins croissants en la matière lui ont imposé une approche plus industrielle de l’irrigation.
Laquelle s’est cristallisée autour de l’irrigation gravitaire, de l’irrigation par aspersion ou encore de l’irrigation localisée …

Irrigation gravitaire.

L’irrigation gravitaire est sans nul doute le plus ancien procédé d’irrigation connu. Cela parce qu’il s’agit d’une technique inspirée de Dame Nature elle même … A vrai dire, il s’agit ici de recourir à de larges canaux irriguant les terres grâce à la capillarité. Et si ce processus fut un temps complètement étranger à l’homme et réalisé par le biais de lacs, fleuves ou autres dont l’eau passait dans la terre et imprégnait les cultures alentours ; ce dernier s’en est désormais emparé pour la détourner à son profit. Pour autant, il apparaît que bien qu’ancestral, ce processus ne soit pas le plus judicieux en matière d’irrigation. Cela parce qu’il se révèle extrêmement vorace en eau, notamment à cause de l’évaporation de l’eau résultant de l’exposition des canaux à l’air libre. En outre, c’est aussi une méthode bien peu précise, ce qui augmente encore le gaspillage de ressources …

Irrigation par aspersion.

En second lieu, les professionnels de l’irrigation optent très volontiers pour la méthode de l’irrigation par aspersion. Et il s’agit du reste de l’une des techniques d’irrigation les plus utilisées. Cela parce qu’il s’agit tout simplement de tirer parti de la présence de canalisations souterraines pour y faire circuler de l’eau sous haute pression. Ces canalisation sont ensuite raccordées à un système de tuyaux mobiles, eux-mêmes débouchant sur un arroseur canon ; lequel propulse l’eau (qui prend la forme d’une pluie très fine) sur les cultures. Un système qui permet en outre d’arroser de très larges surfaces, puisque l’arroseur canon se targue d’avoir un champ d’action très étendu grâce à sa force de projection.

Irrigation localisée.

Dite aussi irrigation au goutte à goutte, cette technique d’irrigation est tout particulièrement adaptée lorsque l’on souhaite arroser une zone bien spécifique et de petite taille. C’est avant tout une technique de précision, que l’on apprécie pour sa justesse. En effet, elle consiste à apporter aux culture une hydratation raisonnée, c’est-à-dire à l’endroit (au plus près des racines) et au moment où elles en ont le plus besoin. Ainsi, l’apport d’eau se réalise de manière ponctuelle et sur une surface très localisée, grâce à la création d’un réseau de tuyaux souterrains. Prenant le contrepied de l’irrigation de masse autrefois privilégiée, cette technique est non seulement plus économique, mais également plus respectueuse de l’environnement. Par conséquent, elle est appelée à connaître un grand avenir au vu des problématiques environnementales actuelles ! De plus, elle a aussi l’immense avantage de s’adapter aux besoins de chaque plante qu’elle envisage individuellement ; au contraire des irrigations par aspersions et gravitaires. Lesquelles fonctionnent mieux lorsque les différentes cultures ont des besoins en eau similaires …

Irrigation gravitaire, irrigation par aspersion ou irrigation localisée ; faites votre choix ! 

Cet article est une contribution libre rédigée par un auteur partenaire et non par la société elle-même.